Le nom d’artiste que s’est choisi Alyss Haller,
en référence au héros du Loup des Steppes de Hermann Hesse et à toute une série d’Alice (de l’extravagant Cooper au personnage mythique de Carroll, en passant par celui de Lynch, insaisissable, dans le film Lost Highway), reflète une personnalité et un parcours marqués par ce que d’aucuns appelleraient volontiers contradictions, et qui serait plutôt un refus d’unicité.
Passionnée, touche-à-tout, guidée par le fantasme d’un art multidimensionnel, elle s’exprime aussi bien dans la musique que dans l’écriture, ses domaines de prédilection, mais aussi l’acting, la réalisation ou toute autre pratique exploratoire et créative, avec une préférence marquée pour les projets pluridisciplinaires et collaboratifs, parce qu’ils créent du lien – entre les arts, entre les gens, entre tout ce qui a l’air de ne pas en avoir.